L'avis du jury
Inspiration australienne en terre de breSse
Posé et réfléchi, Vincent Vacle s’est inspiré de son expérience australienne pour mettre en place son projet. Installé avec son père, il produit de la volaille et de la viande charolaise. En grande autonomie fourragère, il réfléchit au développement d’un projet de méthanisation.
Repères
Éleveur de charolais, troupeau de 204 têtes dont 73 mères. Élevage de poulets de bresse AOC.
180 ha dont 90 ha en prairies, 35 ha en blé, 33 ha en colza, 10 ha en soja, 7 ha en maïs, et 5 ha en orge. Tous les bovins sont revendus à la coopérative.
Autonomie fourragère et alimentaire.
Chiffre d’affaires de 158 000 euros dont 19 000 de résultat net.
180 ha dont 90 ha en prairies, 35 ha en blé, 33 ha en colza, 10 ha en soja, 7 ha en maïs, et 5 ha en orge. Tous les bovins sont revendus à la coopérative.
Autonomie fourragère et alimentaire.
Chiffre d’affaires de 158 000 euros dont 19 000 de résultat net.
Son Parcours
Il passe un Bac technologique sciences et technologies de l’agronomie et de l’environnement (STAE), puis un BTS analyse et conduite des systèmes d’exploitation (ACSE). Puis il part faire un stage de 9 mois sur des exploitations bovines de plusieurs milliers d’hectares en Australie. À son retour, en 2007, il trouve rapidement un emploi à la scierie du village. Dans la foulée, il reprend 40 hectares, mais continue son emploi car cette surface ne lui permet pas de vivre. En 2012, il reprend 48 hectares supplémentaires qui lui permettent de s’installer avec les aides et de quitter son emploi à la scierie.
Son projet
S’installer en Gaec avec son père et faire progresser l’exploitation sur différents tableaux. Cela passe par : l’amélioration du niveau génétique de son troupeau, une meilleure gestion de l’exploitation, ainsi qu’une autonomie alimentaire pour ses bêtes. L’exploitation compte 180 hectares, répartis à parts égales entre les cultures et les prairies, et un troupeau de 204 charolaises. La reproduction du troupeau se fait par insémination artificielle.
Ses résultats
Avec les nombreuses cultures présentes sur l’exploitation, Vincent peut nourrir ses bêtes sans acheter d’aliments à l’extérieur : « L’autonomie fourragère et alimentaire est notre point fort. Même dans une année difficile, comme cette année, nous ne dépendons de personne », explique Vincent.
Grâce à l’insémination artificielle, il a pu augmenter le poids moyen de ses vaches de 50 kilos en cinq ans, mais aussi avoir des animaux en meilleure santé. Afin d’améliorer la gestion du troupeau, il met actuellement en place un système de couloir pour les changements de prairies ou pour revenir dans l’étable, système inspiré de son expérience australienne.
Grâce à l’insémination artificielle, il a pu augmenter le poids moyen de ses vaches de 50 kilos en cinq ans, mais aussi avoir des animaux en meilleure santé. Afin d’améliorer la gestion du troupeau, il met actuellement en place un système de couloir pour les changements de prairies ou pour revenir dans l’étable, système inspiré de son expérience australienne.
Ses rêves
À terme, il envisage d’agrandir le troupeau en passant de 70 à 100 mères, mais aussi de vendre des embryons ou des animaux vers l’étranger. Il se renseigne aussi sur la méthanisation et réfléchit à son intégration sur la ferme. Elle pourrait être une bonne façon de valoriser les effluents, qui sont importants sur l’exploitation, et une source de valeur ajoutée : « Nous avons un réel potentiel, à nous de réussir à le valoriser. »
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VINCENT VACLE
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