L'avis du jury
Des bazadaises élevées en zone inondable
Avec une méthode d’engraissement à l’ancienne, Bérénice Walton préserve une race locale de l’Aquitaine : la bazadaise. Située à proximité de Bordeaux, elle a choisi le contact direct avec le consommateur pour vendre sa viande, mais travaille aussi avec M. Lebourdonnec à Paris, un boucher ambassadeur qui vend aux grands restaurants. Son souhait ? « Garder la qualité de viande que nous avons en France ».
Repères
Installée en avril 2011
Production de bœufs gras, vente directe
140 têtes de bazadaises dont 40 mères
140 ha de surface en herbe dont 10 ha de triticale et avoine auto-consommées
Chiffre d'affaires de 95 046 € dont 38 788 € de résultat net
www.lafermedeberenice.com
Production de bœufs gras, vente directe
140 têtes de bazadaises dont 40 mères
140 ha de surface en herbe dont 10 ha de triticale et avoine auto-consommées
Chiffre d'affaires de 95 046 € dont 38 788 € de résultat net
www.lafermedeberenice.com
Son parcours
Comme beaucoup d'agriculteurs en Gironde, le papa de Bérénice était viticulteur. Il y a une dizaine d'années, il a décidé de revenir à son premier amour : l'élevage. Bérénice a tout de suite été très attirée par ce métier. Elle a ainsi repris l'exploitation familiale en avril 2011, après avoir suivi le parcours à l'installation suite à un un Bac professionnel.
Son projet
Bérénice souhaitait avant tout mettre en avant la qualité de sa viande. Son projet d'installation était de développer une agriculture de qualité tout en préservant son environnement. « Je travaille en zone humide. Les sols sont de très bonne qualité et permettent une bonne alimentation des bêtes, même lors des périodes de sécheresse. Pour m'aider dans le gestion de ces zones humides, par ailleurs d'une grande richesse environnementale, je travaille en partenariat avec l'association Cistude Nature. »
Ses résultats
À partir d'un troupeau 15 mères, elle a développé un troupeau de 40 mères pour 140 têtes au total. Bérénice produit des bœufs gras, c'est-à-dire des mâles castrés qu'elle vend en direct vers l'âge de 3-4 ans, après les avoirs engraissés durant environ 4 mois. Pour garantir la qualité de son produit, elle fait de la vente directe. Elle a investi dans un camion frigorifique. Une fois par an, Bérénice organise des portes ouvertes à la ferme pour tout montrer à ses clients, et en même temps faire une opération de pédagogie vis-à-vis de l'intérêt des zones humides.
Son rêve
Bérénice a pour objectif un agrandissement du troupeau pour arriver à 50 mères. Elle souhaite aussi développer plus encore la pédagogie sur sa ferme. En ce sens, elle met en place, pour la première fois cette année, des partenariats avec des écoles.
Retour aux finalistes
BÉRÉNICE WALTON
Vous avez déjà voté pour cette édition !
Revenez demain pour voter à nouveau.
Revenez demain pour voter à nouveau.