BENOÎT MOREL

19 ans

En Gaec avec son frère

Ain (01)

BENOÎT MOREL

19 ans

En Gaec avec son frère

Ain (01)

BENOÎT MOREL

19 ans

En Gaec avec son frère

Ain (01)

BENOÎT MOREL

19 ans

En Gaec avec son frère

Ain (01)

BENOÎT MOREL

19 ans

En Gaec avec son frère

Ain (01)

L'avis du jury

Un jeune qui n’est pas sans gènes

Basé non loin des montagnes, Benoît Morel pratique la transhumance. Du haut de ses 20 ans, cet éleveur peaufine la technicité de son métier avec des vêlages par monitoring, des inséminations artificielles, etc. Il souhaite valoriser le circuit court en faisant venir des bouchers directement sur l’exploitation. Très organisé et courageux, son dossier présente une bonne rentabilité. 

 

Repères

Élevage de charolaises, 110 vaches. Reproduction à 100% en insémination artificielle.Parcellaire de 140 ha, 135 ha en prairies et 5 ha en maïs pour l’alimentation du bétail. Alpage collectif utilisé pour les génisses d’un an.Tous les animaux sont vendus à un négociant.Chiffre d’affaires de 140 000 euros dont 16 000 euros de résultat net.

Son parcours

Issu d’une famille d’agriculteurs, Benoît a toujours su qu’il voulait travailler dans ce milieu. Il a donc passé un BEP production animale ainsi qu’un Bac pro conduite et gestion des exploitations agricoles. Alors qu’il n’a pas encore terminé ses études il a l’opportunité de reprendre 35 hectares et ainsi de s’associer en Gaec avec son frère installé depuis dix ans. Ainsi il réussit à s’installer début 2013.
 

Son projet

L’exploitation compte 140 ha, dont 135 ha de prairies et 5 ha pour la culture du maïs, afin de nourrir le troupeau. En plus de cela, le jeune agriculteur dispose d’un alpage collectif - une particularité du Jura -, où sont envoyées les génisses d’un an, de juin à septembre. Le troupeau se compose de 80 mères et autant de veaux. Chaque année une vingtaine de génisses sont conservées pour renouveler le troupeau. L’ensemble de la reproduction se fait par insémination. Les deux frères utilisent au maximum la génétique et les outils qui y sont liés pour accroître la qualité de leur troupeau.
 

Son résultat

Grâce à l’insémination les deux frères réussissent à grouper la période de vêlage, cette dernière se faisant en décembre. Ils ont aussi recours aux semences sexées, qui leur permet de choisir à l’avance le sexe du veau. Ainsi il est possible de sélectionner les meilleures vaches pour qu’elles portent les femelles qui renouvelleront le troupeau.
Afin de faciliter la gestion du troupeau, Benoît a également recours à l’échographie 30 jours après l’insémination. De cette façon il vérifie que la vache est pleine et contrôle le sexe du futur veau.
Enfin, et dans le même esprit, il introduit un thermomètre dans la vache quelques jours avant la mise bas pour suivre l’évolution des températures. La vache expulse ce dernier à la perte des eaux, ce qui déclenche l’envoie d’un SMS. Avec ces outils, Benoît peut optimiser son temps de présence sur l’exploitation.
 

Ses rêves

En parallèle de leur travail d’éleveur au quotidien, les deux frères trouvent encore du temps pour imaginer d’autres projets. Ils sont actuellement en réflexion avec plusieurs partenaires pour développer une filière locale. Le but de celle-ci est de valoriser au mieux le travail réalisé sur leur territoire, en associant éleveur, abattoir et boucher : « Nous voulons mettre en valeur notre terroir, mais aussi permettre aux bouchers de choisir leur bête sur pied et de cette façon terminer l’engraissement en fonction de leurs attentes. » Cette démarche permet en plus de valoriser et de pérenniser les emplois d’un bassin de vie.

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