Repères
Gaec deux associés sur 115 ha.
Commercialisation : 95 % en vente directe et 5 % en négoce.
En cours de conversion à l’agriculture biologique depuis le 15 mai 2012.
Fabrique d’aliment à la ferme : 50 tonnes par an pour les bovins. Chiffre d’affaires de 160 000 €.
Points forts : dynamique et novateur.
Commercialisation : 95 % en vente directe et 5 % en négoce.
En cours de conversion à l’agriculture biologique depuis le 15 mai 2012.
Fabrique d’aliment à la ferme : 50 tonnes par an pour les bovins. Chiffre d’affaires de 160 000 €.
Points forts : dynamique et novateur.
Son parcours
Après un BTS ACSE et un certificat de spécialisation en bovin viande, Damien Devienne est parti au Canada pour un stage de six mois. Puis, il a rejoint l’exploitation familiale en tant que salarié pendant un an. En décembre 2011, il s’installe en Gaec avec son frère Mathieu, lui aussi salarié depuis trois ans sur la ferme.
Son projet
Le projet d’installation consiste à la reprise de la ferme familiale spécialisée en bovin viande et au développement de la vente directe. Les deux jeunes décident de convertir l’exploitation en agriculture biologique et cela bien avant de s’installer : « La démarche de réduire les doses des produits phyto était déjà dans les pratiques. Avec cette conduite spécifique, nous souhaitons pérenniser notre clientèle », explique Damien Devienne. L’apprentissage de l’agriculture bio se fait au quotidien : il est primordial de prévoir l’assolement et d’anticiper les baisses de rendement. Économiquement et financièrement, la conversion est une étape difficile dans leur installation. La vente directe apporte de la valeur ajoutée et les aide à passer ce cap. En effet, les deux tiers du chiffre d’affaires, environ 100 000 euros, proviennent de la commercialisation des produits de l’exploitation directement auprès des clients. Une quinzaine de vaches, une dizaine de veaux et une cinquantaine de porcs engraissés sur la ferme passent par ce circuit. Une partie est également transformée en plats cuisinés tels que la carbonade de bœuf ou le pâté de campagne.
Son résultat
Les exploitants sont autonomes vis-à-vis du système alimentaire : ils fabriquent 50 tonnes d’aliments pour les bovins avec le triticale, l’épeautre, la féverole, le maïs et l’avoine produits sur la ferme. Le Gaec de la Verte Vallée a recours à la phytothérapie et à l’argile : cette dernière est donnée en préventif aux veaux dès la naissance et jusqu’à deux mois afin d’éviter les diarrhées. « L’argile forme un plâtre à l’intérieur de l’intestin », explique Damien Devienne.
Son rêve
À court terme, le Gaec envisage de trouver un nouvel associé, hors cadre familial. Avec comme objectifs de développer la vente directe et d’apporter un œil extérieur à cette structure familiale toujours en vue de mieux faire.
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