Repères
Élevage de charolais, 130 vaches. Parcellaire groupé de 180 ha, 165 ha en prairies, 15 ha de cultures pour nourrir le troupeau. Commercialisation pour la viande répartie à parts égales entre la coopérative et un marchand de bestiaux. Vente de reproducteurs (environ 15/an) à d’autres éleveurs.Chiffre d’affaires de 70000 euros dont 36000 euros de résultat net.
SON PARCOURS
Karelle a un Bac technologique sciences et technologies de l’agronomie et de l’environnement (STAE) avec une option bovin, ainsi qu’un BTS analyse et conduite des systèmes d’exploitation (ACSE). Ses examens en poche, elle ne souhaite pas s’installer tout de suite, afin de voir ce qui se fait ailleurs et d’attendre une opportunité d’installation. Ainsi elle trouve un emploi de technicienne bovins dans une coopérative où elle reste 18 mois.
SON PROJET
Elle revient sur l’exploitation familiale d’abord comme salariée, pendant un an. Elle s’installe en 2010 en reprenant des terres qui se sont libérées à proximité de la ferme. Elle s’installe en tant qu'associée du Gaec, auprès de son père et de sa mère, conjointe collaboratrice. Elle veut continuer le travail entamé par ses parents : l’amélioration du niveau génétique du troupeau. Mais elle a aussi envie d’apporter autre chose sur l’exploitation, raison pour laquelle elle participe régulièrement à des formations : éleveur infirmier, mise à l’herbe, homéopathie, ostéopathie.
SON RÉSULTAT
Karelle a mis en place un système de contention qui permet de manipuler et d’isoler les animaux, pour améliorer le suivi et la gestion du troupeau. Pour faciliter la surveillance du bétail elle vient d’installer une caméra reliée à Internet pour voir le cheptel de chez elle, car sa maison est à quelques kilomètres de l’exploitation.
Ses nombreuses formations lui ont permis de mieux suivre ses bêtes et de baisser les frais liés aux animaux.
Son goût pour la formation et son envie d’aller vers les autres ont conduit Karelle à prendre en charge le dossier enseignement et formation au sein de la chambre d’agriculture de la Nièvre. Ce qui l’a aussi amenée à prendre des responsabilités au sein du conseil d’administration de son ancien lycée agricole. Elle est aussi engagée en dehors de sa vie professionnelle en tant que conseillère municipale.
Ses nombreuses formations lui ont permis de mieux suivre ses bêtes et de baisser les frais liés aux animaux.
Son goût pour la formation et son envie d’aller vers les autres ont conduit Karelle à prendre en charge le dossier enseignement et formation au sein de la chambre d’agriculture de la Nièvre. Ce qui l’a aussi amenée à prendre des responsabilités au sein du conseil d’administration de son ancien lycée agricole. Elle est aussi engagée en dehors de sa vie professionnelle en tant que conseillère municipale.
SES PROJETS
Si ses parents ne sont qu’à quelques années de la retraite, cela n’empêche pas le trio d’avoir des projets pour son exploitation. « Mon arrivée a permis de dégager du temps, il y a donc des possibilités qui s’offrent à nous », souligne Karelle. La première idée est de créer un site Internet pour développer la vente d’animaux reproducteurs, source de valeur ajoutée.
Pour le reste, Karelle ne ferme aucune porte sur l’évolution de son exploitation. Elle a confiance en l’avenir, mais souhaite d’abord se concentrer sur tout ce qu’elle a déjà entrepris, sur l’exploitation et dans ses engagements extérieurs.
Pour le reste, Karelle ne ferme aucune porte sur l’évolution de son exploitation. Elle a confiance en l’avenir, mais souhaite d’abord se concentrer sur tout ce qu’elle a déjà entrepris, sur l’exploitation et dans ses engagements extérieurs.
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