REPèRES
• SAU : 85 ha dont 68 ha d’herbe et parcours, 7 ha de céréales
• Troupeau : 51 vaches montbéliardes à la traite, 91 animaux au total, 0,95 UGB/ha
• Production de lait : 380 000 litres (AOP Cantal, Fourme d’Ambert et Bleu d’Auvergne)
• Troupeau : 51 vaches montbéliardes à la traite, 91 animaux au total, 0,95 UGB/ha
• Production de lait : 380 000 litres (AOP Cantal, Fourme d’Ambert et Bleu d’Auvergne)
SON PARCOURS
Se destinant au métier d’ébéniste après le collège, son projet professionnel a changé suite à un accident. Grégory a donc pris la voie de l’enseignement agricole avec la ferme intention de s’installer. Après un bac professionnel Bio-industrie de transformation il a obtenu un BTSA Sciences et technologies des aliments qui lui serviront dans le projet de fabrication à la ferme.
SON PROJET
Devenu chef d’exploitation aux côtés de sa mère en avril 2013, Grégory a fait construire un nouveau bâtiment d’élevage pour remplacer les anciens. La stabulation et la salle de traite ont été pensées pour conjuguer handicap et travail d’éleveur. Les plans inclinés et l’automatisation du raclage des effluents facilitent le travail quotidien. La réflexion menée pour cette adaptation n’a pas occulté le bien-être des animaux et les contraintes dictées par le climat cantalien.
SON RÉSULTAT
L’autonomie fourragère est un défi permanent. La montée en estive des génisses soulage les prairies de la ferme. La production de fourrages de qualité se retrouve dans le lait et le Gaec valorise cet aspect par la démarche AOP. La production est livrée à la coopérative pour être transformée en Cantal, Fourme d’Ambert et Bleu d’Auvergne. Les montbéliardes de l’exploitation sont en progression constante en quantité et en qualité. La sélection génétique et la diminution des intrants donnent à Grégory la possibilité d’opérer une progression d’ensemble.
SON RÊVE
Si quelques points restent encore à améliorer (arrivée d’un équipement pour monter tout seul dans le tracteur), l’énergie dépensée dans la réalisation de son rêve d’être agriculteur est sans limites. La diversification des revenus et du métier se concrétise par la création d’un atelier de transformation. Glace, gâteaux et vacherins seront fabriqués à la ferme. Grégory et sa mère souhaitent proposer des produits « de qualité et au juste prix » vendus à la ferme, en grandes surfaces ainsi que dans les restaurants et collectivités.
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