L'avis du jury
Une histoire de yaourts
« Lors de mon installation, nous avons créé un atelier de vente directe avec fabrication de yaourts, commercialisés sur les marchés et en grandes surfaces. Une véritable réorganisation quotidienne a dû être opérée », explique Vincent Martin. Cet agriculteur a pris le parti de produire sous un signe de qualité : la marque Sud de France.
REPÈRES
• SAU : 210 ha dont 190 ha d’herbe, 20 ha de céréales
• Troupeau : 80 vaches montbéliardes à la traite, 160 animaux au total, 0,70 UGB/ha
• Production de lait : 650 000 litres
• Troupeau : 80 vaches montbéliardes à la traite, 160 animaux au total, 0,70 UGB/ha
• Production de lait : 650 000 litres
SON PARCOURS
Titulaire d’un bac sciences et technologies agronomie et environnement, Vincent a poursuivi ses études par un BTSA Productions animales puis une licence professionnelle Métiers du conseil en élevage. Suite à un stage sur une ferme laitière au Québec et après avoir travaillé 5 ans au Contrôle laitier de Lozère, il a rejoint le Gaec familial en janvier 2014.
SON PROJET
Pour s’installer avec ses parents et son frère, Vincent a choisi de lancer un atelier de fabrication de yaourts. Il souhaitait valoriser le lait d’une autre façon et innover. La vente à la ferme, sur les marchés et en grandes surfaces contribue à la diversification des débouchés. Ce changement a demandé une nouvelle organisation du travail. Chaque semaine, la transformation prend 2 jours et les livraisons se font sur 2 matinées. Les marchés ont lieu le week-end. Ces nouvelles tâches n’empêchent pas Vincent, passionné d’élevage, de s’occuper du troupeau. Le choix des mélanges végétaux pour ses prairies et la rotation des cultures contribuent à enrichir le patrimoine familial.
SON RÉSULTAT
Le volume transformé en yaourt est de 30 000 litres (équivalent à 5% de la production totale). Son yaourt nature a déjà reçu une médaille d’or de la marque Sud de France. Féru de génétique et de concours avec son frère, Vincent s’appuie sur des vaches montbéliardes performantes capables de faire de longues carrières. L’expérience acquise pendant son travail au Contrôle laitier l’a conduit à introduire des génisses de race brune dans le troupeau. La qualité supérieure de leur lait bénéficiera aux yaourts. À plus de 1 100 m d’altitude et sous un climat rude, les idées fourmillent et les yaourts de Vincent rejoignent un drive fermier conjoint Lozère et Hérault.
SON RÊVE
Les projets sont nombreux au Gaec Martin. En parallèle d’une augmentation de la production de yaourts, la construction d’un nouveau bâtiment d’élevage est engagée. « L’investissement dans un robot de traite est prévu » pour Vincent ce qui devrait l’aider à augmenter la production de lait. Il dégagera du temps pour le suivi du troupeau et développer le travail nécessaire dans l’atelier de transformation.
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VINCENT MARTIN
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