L'avis du jury
Installation, transmission et retraite
La transmission est un enjeu dans l’installation de Mathilde Calmels : ils sont 4 associés, mais des départs en retraite vont arriver. Cette anticipation est aussi un signe de bonne gestion. « À court et moyen terme, nous allons revoir les aménagements et l’automatisation afin d’optimiser le temps de travail », explique-t-elle dans son dossier d’inscription.
REPERES
• SAU : 308 ha dont 120 ha d’herbe, 123 ha de parcours, 58 ha de céréales
• Troupeau : 562 brebis Lacaune, 728 animaux au total, 0,34 UGB/ha
• Production : 170 000 litres
• Troupeau : 562 brebis Lacaune, 728 animaux au total, 0,34 UGB/ha
• Production : 170 000 litres
SON PARCOURS
Suite à l’obtention d’un BTSA Analyse, conduite et stratégie de l’entreprise agricole, Mathilde a pris le statut d’aide familial sur la ferme dans le berceau historique de Roquefort. Ses expériences de stage ont apporté une connaissance d’autres méthodes. Elle a pu ainsi mûrir son projet d’installation tout en continuant à vivre sa passion. Installée en décembre 2012, elle a rejoint sa mère, son oncle et sa tante dans le Gaec.
SON PROJET
Connaissant l’historique de la ferme et avide de nouveautés, elle a apporté un regard nouveau sur le fonctionnement de l’exploitation. La répartition des tâches et des responsabilités devait évoluer pour préparer les futurs départs en retraite. Continuer à produire le lait pour le roquefort sur les terres du Causse est un défi qu’il faut relever chaque année, avec près de 600 brebis à la traite.
SON RÉSULTAT
En apportant son ouverture d’esprit et une vision nouvelle dans l’équipe, les évolutions se font progressivement sur la gestion du travail. Mathilde participe à toutes les tâches. Les travaux sont nombreux : traite des brebis de race Lacaune, alimentation et soins du troupeau, récoltes, gestion des parcours. Ils ne l’empêchent pas de réfléchir avec ses associés à des innovations pour l’alimentation. L’introduction dans certaines parcelles de la chicorée augmente la valorisation des parcours qui sont pâturés du printemps à l’automne. Cette adaptation face au changement climatique renforce l’autonomie fourragère.
SON RÊVE
Mathilde envisage plusieurs aménagements pour avoir de meilleures conditions de travail. L’objectif est double, avoir un meilleur bâtiment pour les agnelles et faciliter leur alimentation. L’installation de tapis d’alimentation aura pour but d’automatiser la distribution des fourrages et des céréales.
Retour aux finalistes
MATHILDE CALMELS
Vous avez déjà voté pour cette édition !
Revenez demain pour voter à nouveau.
Revenez demain pour voter à nouveau.