REPÈRES
• SAU : 63 ha d’herbe + alpages
• Troupeau : 100 chèvres alpines et 50 brebis Thônes et Marthodt, 200 animaux au total, 0,41 UGB/ha
• Production : 60 000 litres exclusivement transformés
• Troupeau : 100 chèvres alpines et 50 brebis Thônes et Marthodt, 200 animaux au total, 0,41 UGB/ha
• Production : 60 000 litres exclusivement transformés
SON PARCOURS
Après un Bac scientifique au lycée agricole de Chambéry, Sylvain a opté pour un BTSA Gestion forestière suivi d’une Licence Pro Valorisation des produits et espaces montagnards. Il a choisi de reprendre un élevage caprin dans la Vanoise. Son parcours d’installation s’est fait hors cadre familial. Avec l’expérience de fromager dans le Beaufort l’été, il s’est lancé dans l’aventure pour créer ses produits.
SON PROJET
Passionné par la fabrication du fromage et le travail en montagne, Sylvain a repris un outil de travail avec la volonté de l’améliorer. L’élevage des chèvres présente un atout, c’est qu’ « il nécessite moins de foncier ». Il a commencé à produire ses fromages avec l’objectif de commercialiser en direct. Le tourisme d’hiver et d’été se prête bien à ce mode de vente, l’adhésion au réseau Bienvenue à la ferme a complété le tableau. Sylvain et son épouse ont aménagé les bâtiments pour l’accueil du public et la vente à la ferme. Il a aussi souhaité nouer des partenariats avec l’office de tourisme.
SON RÉSULTAT
Le premier axe de progrès réside dans l’élargissement de la gamme. Les 60 000 litres annuels servent à la fabrication de 10 fromages. Innover par le produit a conduit la Chèvrerie de Chavière à fabriquer le reblochon de chèvre et le gruyère de chèvre. La reproduction se fait en monte naturelle et les mises-bas ont lieu en début d’hiver. Le pic de lactation qui en découle est destiné à des fromages nécessitant plusieurs mois d’affinage. L’organisation de la production a été suivie par un conseiller pour simplifier les tâches et réduire la pénibilité. La vente directe sur les marchés récompense les efforts réalisés avec le troupeau et dans la fromagerie.
SON RÊVE
Sylvain veut améliorer ses conditions de travail par la modernisation de sa machine à traire mobile. Il la déplace plusieurs fois dans l’été sur les 50 ha d’alpage communal. Les investissements pour augmenter l’autonomie fourragère et mieux récolter les foins ont été faits. Il reste encore des projets à mener comme le passage en Gaec avec Audrey, sa femme. À terme, le couple souhaite pouvoir engraisser ses chevreaux et compléter la gamme de produits élaborés sur la ferme.
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