REPÈRES
• SAU : 200 ha dont 180 ha d’herbe, 20 ha de céréales
• Troupeau : 120 vaches prim’holstein à 6 800 kg de lait/lactation, 260 animaux au total, 1,27 UGB/ha
• Production laitière : 750 000 litres bio
• Troupeau : 120 vaches prim’holstein à 6 800 kg de lait/lactation, 260 animaux au total, 1,27 UGB/ha
• Production laitière : 750 000 litres bio
SON PARCOURS
Passionnée par les animaux, Julie a travaillé 4 ans au contrôle laitier d’Ille-et-Villaine après son BTSA productions animales. C’est à travers ce métier qu’elle a connu ses futurs associés. Originaire de Normandie, elle a intégré le Gaec de Guimbert en 2012 pour une installation hors cadre familial. La structure est en agriculture biologique depuis l’an 2000.
SON PROJET
Un des objectifs liés à l’arrivée de Julie était de "dégager du temps libre pour la vie de famille et les responsabilités extérieures". Ses associés Bruno et Jean-Marc voulaient maîtriser davantage le temps de travail. Améliorer la productivité du troupeau était une partie de la nouvelle équation pour laquelle il fallait aboutir à un revenu convenable pour chacun. Julie souhaitait aussi montrer qu’on pouvait produire beaucoup et de façon moderne en respectant le cahier des charges bio.
SON RÉSULTAT
Son expérience, ses facultés d’observation pour la gestion du troupeau ont fait progresser les résultats techniques. L’intensification de la production de lait a également été portée par une gestion durable et maîtrisée des prairies. Les efforts initiés auparavant dans la gestion de l’herbe ont collaboré au succès de la nouvelle stratégie. L’été, les génisses pâturent dans des marais classé Natura 2000. Toujours à la pointe, des essais végétaux sont menés sur les prairies de la ferme. La production moyenne par vache caresse les 7 000 litres quand elle était à 5 500 litres en 2012. Les génisses vêlent à 2 ans soit un gain de 6 mois. C’est Julie qui effectue les inséminations. La durabilité du Gaec a été renforcée et il reste en phase avec son environnement.
SON RÊVE
Elle souhaite continuer la croissance de la production et trouver de nouveaux bâtiments pour les veaux et les génisses. Dans une approche pragmatique et avertie, les évolutions envisagées concernent aussi l’outil de traite pour suivre l’agrandissement du cheptel. Dans un souci de pédagogie et de transmission, Julie prend parfois la casquette de professeur pour les classes du lycée agricole de Redon. Les élèves viennent apprendre ou réaliser leurs travaux pratiques. Elle milite pour l’accueil et le partage d’information, primordiaux pour la profession et le grand public.
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