REPÈRES

• Installée en mai 2020

• 8,4 ha de fruits rouges, de rhubarbe, de pommes et de poires à couteaux

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SON activité

À 31 ans, Clémence Monvoisin est installée depuis deux ans. Dans le Morbihan, elle cultive presque 9 hectares de fruits rouges, de rhubarbe, de pommes et de poires à couteau. Cette année, elle a décidé d’expérimenter la libre cueillette pour les fraises.

SON PROJET

"Nous avons lancé la plantation de haies sur la ferme avec Breizh Bocage, notamment en demandant à des pépiniéristes locaux de nous fournir des plans de végétaux locaux. Notre objectif, c’est de gagner en biodiversité aux alentours grâce à la diversité des essences végétales, nous allons impacter l’essence de la faune sauvage, notamment les insectes, mais aussi les oiseaux qui vont nous rendre service pour manger les petits ravageurs qui peuvent s’installer dans nos cultures", détaille Clémence Monvoisin. Au total, plus de 700 mètres de haies, composés de seize essences locales sur trois strates, ont été implantés. De plus, toujours pour améliorer la biodiversité, des zones non fauchées ont été mises en place. Au Verger de Mon Voisin, tous les fruits sont produits en agriculture biologique.

SON RÉSULTAT

"La thématique de cette année c’était la préservation de la ressource, moi et mon conjoint collaborateur, nous sommes plus issus du monde de l’éducation à l’environnement donc nous avions à cœur de transmettre des informations et des valeurs au grand public", indique la productrice. Par ailleurs, elle espère que ces actions vont avoir un impact concret sur la productivité et sur l’intégration paysagère des cultures. Un aspect primordial dans la création de l’exploitation et dans sa gestion.

SON RÊVE

L’agricultrice vient de débuter l’élevage de poules et espère qu’au fur et à mesure leur présence va enrichir le sol. "Plus tard, nous souhaitons créer des habitats favorables pour accueillir d’autres animaux et végétaux afin qu’ils diversifient au maximum la vie autour de la ferme pour ainsi gagner en équilibre au niveau de l’écosystème que l’on a en quelque sorte malmené autour de nous", précise Clémence Monvoisin.