GUILLAUME RYCKBOSCH
39 ans
Acteur de la préservation des ressources naturelles
Pyrénées-Atlantiques
GUILLAUME RYCKBOSCH
39 ans
Acteur de la préservation des ressources naturelles
Pyrénées-Atlantiques
GUILLAUME RYCKBOSCH
39 ans
Acteur de la préservation des ressources naturelles
Pyrénées-Atlantiques
GUILLAUME RYCKBOSCH
39 ans
Acteur de la préservation des ressources naturelles
Pyrénées-Atlantiques
GUILLAUME RYCKBOSCH
39 ans
Acteur de la préservation des ressources naturelles
Pyrénées-Atlantiques
L'avis du jury
Une approche agroécologique
Guillaume Ryckbosch produit du fromage de chèvre dans les Pyrénées-Atlantiques. À travers les actions qu’il mène au quotidien, il souhaite préserver son patrimoine naturel pour le transmettre par la suite. Sur sa ferme, il a mis en place un système agroforestier à partir de fruitiers anciens du Béarn.
REPÈRES
• Installé en avril 2019
• 25 ha
• 12 ha de parcours
• 12 ha de prairies
• 43 chèvres laitières
• 1 salarié
SON activité
Dans les Pyrénées-Atlantiques, Guillaume Ryckbosch élève une quarantaine de chèvres sur près de 25 hectares. Il valorise le lait de ses bêtes en fromages lactiques, une gamme qui va du crotin, au yaourt et au fromage blanc en passant par les glaces et le savon. L’éleveur élève son troupeau dans le respect de l’environnement. D’ailleurs, la ferme a obtenu le label Haute Valeur environnementale (HVE).
SON PROJET
"Ce qui nous tient à cœur est de préserver notre patrimoine naturel et de le transmettre plus tard à ceux qui reprendont la ferme", explique Guillaume Ryckbosch. Aujourd’hui, il souhaite montrer aux jeunes agriculteurs qu’il est possible de s’installer directement avec des actions agroécologiques assez fortes. Et pour cause, sur huit hectares, l’éleveur a mis en place un système agroforestier en plantant, à la main, 522 arbres fruitiers anciens du Béarn. Avec ce projet, il espère préserver les sols et obtenir une meilleure structuration de ces derniers. Par ailleurs, l’implantation des vergers contribue à entretenir la qualité paysagère du site.
SON RÉSULTAT
"L’impact de notre action, de toutes nos actions agroécologiques, je le vois sur la vie du sol. On peut trouver des petits carabes qui sont un des indicateurs de bonne santé des sols, par exemple. En macrofaune, il y a aussi des lièvres, qui étaient absents depuis pas mal d’années, et que l’on a d’ores et déjà revus sur la ferme", détaille Guillaume Ryckbosch. En plus des observations qu’il a pu déjà effectuer sur le terrain, l’éleveur de chèvres espère que ses pratiques développeront une meilleure disponibilité de l’eau, un micro-climat lié à l’arbre et la population d’auxiliaires des cultures.
SON RÊVE
Un des gros projets de la Chèvrerie Henry IV est, lors de la transhumance en montagne, de juillet à août, de faire une translation de leur système agroécologique sur certaines zones de montagne. Par ailleurs, tout en maintenant la biodiversité, Guillaume Ryckbosch souhaite produire des fruits anciens afin de dégager un revenu complémentaire de l’élevage.
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GUILLAUME RYCKBOSCH
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