Jeremie Debaire

JÉRÉMIE DEBAIRE

35 ans

EARL du Château

Marne (51)

Jeremie Debaire

JÉRÉMIE DEBAIRE

35 ans

EARL du Château

Marne (51)

Jeremie Debaire

JÉRÉMIE DEBAIRE

35 ans

EARL du Château

Marne (51)

Jeremie Debaire

JÉRÉMIE DEBAIRE

35 ans

EARL du Château

Marne (51)

Jeremie Debaire

JÉRÉMIE DEBAIRE

35 ans

EARL du Château

Marne (51)

L'avis du jury

À la pointe !

Ouvert d’esprit, Jérémie Debaire a une exploitation qui lui ressemble. À la pointe, il utilise son smartphone pour enregistrer 'en live' les interventions culturales dans son logiciel de traçabilité. Connecté, il l’est aussi avec les réalités agronomiques et n’hésite pas à expérimenter pour mieux respecter la structure et la biodiversité du sol.
 

Repères
 

• Installé depuis : décembre 2010
• Production : 195 ha. 30 ha de pommes de terre, 27 ha de betteraves à sucre et 29 ha de luzerne. L’exploitation produit aussi du blé, de l’orge de printemps et du colza.
• Spécificité : pommes de terre pour la fabrication de frites McCain, luzerne qui a vocation à être déshydratée et donnée à manger aux animaux.
• Engagé dans les chartes de qualité : Lu Harmony, Globalgap.

 

 
 

Son parcours
 

Fils d’agriculteur, Jérémie Debaire a suivi un cursus pour devenir ingénieur en agriculture de l’école de LaSalle à Beauvais. Il s’est ensuite détourné de l’agriculture pour suivre un master en management aux Pays-Bas et devenir consultant en informatique à Dublin. En décembre 2010, il est revenu à son premier amour qu’est l’agriculture. Il a repris la ferme familiale par goût pour le mode de vie mais aussi pour le défi technique qu’avait déjà engagé son père.

 

Son projet
 

Malgré la présence de cultures qui sollicitent fortement les sols sur l’exploitation (betteraves et pommes de terre), Jérémie met en œuvre des techniques permettant de maximiser la vie dans ses sols. Ainsi, il ne travaille pas systématiquement le sol, implante des couverts végétaux pour nourrir la vie du sol et réalise des essais afin d’apporter aux cultures ce dont elles ont besoin uniquement. « Si le facteur économique est essentiel à la viabilité de mon exploitation et reste le premier critère de décision, la bonne santé de mon sol et des auxiliaires des cultures doit être prise en compte », souligne Jérémie.

 

Son résultat
 

Les essais menés sur une part significative de la surface de son exploitation ont permis à Jérémie Debaire de réduire la quantité des engrais utilisés et de les rendre plus efficaces. La mise en place de perchoirs à rapaces dans les champs permet de réguler les populations de campagnols de façon naturelle. Enfin, le développement d’un protocole d’observation des vers de terres dans ses parcelles donnera à Jérémie l’opportunité d’analyser l’évolution de la santé de son sol année après année.

 

Son rêve
 

Attaché à préserver la biodiversité tant dans ses sols qu’en surface, le jeune installé imagine déjà implanter des haies dans ses parcelles. Actuellement, il est en phase de réflexion mais accumule formations et informations à ce sujet afin d’évaluer l’impact d’un tel projet pour son exploitation.

 

 

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