L'avis du jury
La voie de l’équilibre
Engagée, Marie-Blandine Doazan va de l’avant. Animatrice FDSEA auparavant, elle est présidente des Jeunes Agriculteurs de Haute-Garonne, administratrice stagiaire au conseil d’administration de sa coopérative Euralis, en plus de son métier d’agricultrice. Créant de l’emploi grâce à un groupement d'employeurs, elle diversifie les cultures et développe les contrats semences.
Repères
• Installation depuis janvier 2011
• Production : 125 ha dont 34 ha de blé tendre (5 ha en semences), 11 ha en blé dur, 8 ha en blé de force, 8 ha en orge, 11 ha en colza semence, 20 ha en tournesol oléïque, 12 ha en sorgho, 10 ha en soja semence, 5 ha en maïs semence.
• 30 ha irrigables, 20 ha irrigués
• Spécificités : cultures sous contrat : 26 ha. Groupement d’employeurs, ferme Dephy Écophyto
• Production : 125 ha dont 34 ha de blé tendre (5 ha en semences), 11 ha en blé dur, 8 ha en blé de force, 8 ha en orge, 11 ha en colza semence, 20 ha en tournesol oléïque, 12 ha en sorgho, 10 ha en soja semence, 5 ha en maïs semence.
• 30 ha irrigables, 20 ha irrigués
• Spécificités : cultures sous contrat : 26 ha. Groupement d’employeurs, ferme Dephy Écophyto
Son parcours
Pas moins de neuf générations s'étaient déjà transmis l'exploitation de père en fils, jusqu'à ce qu'elle parvienne à Alain, père de cinq filles. Mais fille ou garçon, peu importe lorsqu'il est avant tout question de motivation ! Et de la motivation, Marie-Blandine, "la quatrième fille", n'en a jamais manqué depuis le jour où elle a découvert sa vocation et placé le métier d'agricultrice en ligne de mire de ses objectifs professionnels.
Diplômée de l’école d’ingénieurs de Purpan à Toulouse, elle débute dans la vie active comme salariée, en tant qu'animatrice à la FDSEA de Haute-Garonne. Deux ans plus tard, elle démissionne et consacre six mois à travailler sur l’exploitation avec son père et à peaufiner son projet d’installation.
Diplômée de l’école d’ingénieurs de Purpan à Toulouse, elle débute dans la vie active comme salariée, en tant qu'animatrice à la FDSEA de Haute-Garonne. Deux ans plus tard, elle démissionne et consacre six mois à travailler sur l’exploitation avec son père et à peaufiner son projet d’installation.
Son projet
Avant son installation, les 125 hectares de l'exploitation sont essentiellement consacrés au blé et au tournesol, avec un peu de soja, la seule culture irriguée de l'exploitation.
Pour la jeune agricultrice, une décision s'impose dès sa reprise de l'exploitation : introduire progressivement de nouvelles cultures, et relancer l'irrigation pour rendre possible cette diversification dans une région ou la période estivale est sèche. Son objectif est double : étoffer la rotation des cultures pour bénéficier d’un meilleur équilibre agronomique, et pouvoir accéder à des productions sous contrat pour sécuriser son revenu.
Pour la jeune agricultrice, une décision s'impose dès sa reprise de l'exploitation : introduire progressivement de nouvelles cultures, et relancer l'irrigation pour rendre possible cette diversification dans une région ou la période estivale est sèche. Son objectif est double : étoffer la rotation des cultures pour bénéficier d’un meilleur équilibre agronomique, et pouvoir accéder à des productions sous contrat pour sécuriser son revenu.
Ses résultats
Marie-Blandine a introduit plusieurs nouvelles productions sur l’exploitation : maïs pop-corn, puis maïs semence et soja semence, chanvre pour une filière d’écomatériaux, puis colza semence, sorgho et orge. 26 hectares de semences sont contractualisés.
La jeune agricultrice se préoccupe aussi de la fertilité de ses sols. Soucieuse de l’entretenir elle récupère le fumier de plusieurs centres équestres à proximité de Toulouse pour l'épandre dans ses parcelles.
Une organisation avec deux autres producteurs a rendu possible l’embauche d’un salarié en CDI. Le temps ainsi libéré a permis à Marie-Blandine de prendre des responsabilités professionnelles et de consacrer le mercredi à son jeune fils.
La jeune agricultrice se préoccupe aussi de la fertilité de ses sols. Soucieuse de l’entretenir elle récupère le fumier de plusieurs centres équestres à proximité de Toulouse pour l'épandre dans ses parcelles.
Une organisation avec deux autres producteurs a rendu possible l’embauche d’un salarié en CDI. Le temps ainsi libéré a permis à Marie-Blandine de prendre des responsabilités professionnelles et de consacrer le mercredi à son jeune fils.
Son rêve
Après ces trois premières années à mener son exploitation, l'enthousiasme perdure pour Marie-Blandine. « Je souhaite poursuivre dans cette voie de sécurisation agronomique et économique, et continuer à m'épanouir dans mon métier, qui m'offre chaque jour de la nouveauté », déclare-t-elle.
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MARIE-BLANDINE DOAZAN
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