L'avis du jury
Des grandes cultures en région d’élevage !
Le Finistère n’est pas vraiment connu pour ses grandes cultures, mais plutôt pour ses élevages. Et pourtant, Benoit Lelay y « fait son trou », avec succès… Un succès qui passe par une transmission réussie, et un choix de production malin : la pomme de terre, vendue en GMS, limitant ainsi les intermédiaires.
Repères
• Installation en 2011
• Production: 210 ha : blé (80 ha), maïs (70 ha), orge (10 ha), triticale (10 ha), avoine (3 ha), colza (20 ha), pomme de terre (10 ha)
• Spécificité: développe la vente directe de pommes de terre en GMS, opte pour des itinéraires techniques à bas niveau d’intrants
• Production: 210 ha : blé (80 ha), maïs (70 ha), orge (10 ha), triticale (10 ha), avoine (3 ha), colza (20 ha), pomme de terre (10 ha)
• Spécificité: développe la vente directe de pommes de terre en GMS, opte pour des itinéraires techniques à bas niveau d’intrants
SON PARCOURS
Un BTS productions végétales et une licence management des organisations agricoles en poche, Benoît Le Lay débute son activité en partageant son temps entre l’entreprise familiale (travaux agricoles et grandes cultures) et une exploitation céréalière à Plomeur, dans le Finistère. À la cessation d’activité de son employeur, il se voit proposer une offre de reprise, qu’il accepte. Une opportunité saisie « par goût d’autonomie et de liberté ». Il crée une SCEA en juin 2011.
SON PROJET
Installé sur une exploitation de 200 ha, Benoit Le Lay décide de concentrer ses efforts sur la production de pommes de terre. Il développe une activité de vente directe en grandes et moyennes surfaces, un mode de commercialisation qui lui permet de s'affranchir des intermédiaires et de valoriser sa production. Peu après son installation, il a investi dans un bâtiment de stockage et du matériel de récolte et a élargi sa gamme de produits. Sur le plan technique, il limite au maximum les engrais et les produits phytosanitaires afin d’augmenter ses marges.
SES RÉSULTATS
La vente en GMS (sept magasins au total) rencontre un franc succès. Les 10 ha de pommes de terre assurent 40% du chiffre d’affaires. En 2014, Benoît Le Lay a d’ailleurs augmenté de 25% la surface consacrée à cette production pour satisfaire la demande d’une nouvelle enseigne de supermarché.
SON RÊVE
Poursuivre les investissements en pommes de terre (matériel, foncier…) et se lancer sur le segment de la pomme de terre primeur. Le but : assurer la viabilité et la pérennité de l’entreprise !
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BENOÎT LE LAY
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