REPÈRES

• Installé en 2016
   
• Céréalier en agriculture biologique
   
• Surface de 212 ha dont 45 ha de courges pour la consommation humaine
   
• Nombre de salariés : 3,5 emplois dont lui-même
   
• Objectif : diversification et transformation (18 cultures)

Son parcours

Victor a baigné dans le monde agricole avec un père qui a été l’un des premiers à redécouvrir la culture du sarrazin. Son rêve a toujours été de devenir agriculteur mais dans le but de vendre ses produits. Aussi, après un master de commerce puis un bac professionnel en candidat libre pour pouvoir s‘installer, il crée Natura-sol, une société de commercialisation de semences pour vendre sa production. Grâce à une opportunité, il s’installe sur une ferme de 212 ha.   

Son projet

Depuis son installation, Victor teste et cultive de nouvelles cultures parfois insolites. Il a d’abord implanté des pommes de terre, un produit rare dans le secteur. Avec le moulin Marion, il décide de produire de la courge pour l’alimentation humaine, les magasins français en proposant seulement d’origine autrichienne ou chinoise. Au préalable, Victor a rendu visite aux producteurs autrichiens et s’est largement documenté. Il investit dans une récolteuse, du matériel de séchage, de tri et de polissage. 

Son résultat

Malgré une première récolte de courge moyenne en raison de l’année 2018 très sèche, Victor est confiant. L’exploitation voisine, avec qui il a passé contrat, a eu des rendements corrects suite à deux orages. Afin de commercialiser les graines de courges conditionnées natures, torréfiées, pralinées ou chocolatées, la société et la marque « Les graines de Louise » sont lancées. Ces nouvelles activités ont permis l’embauche d’une personne et demie.

Son rêve

Pour ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, plusieurs cultures sont en test sur la ferme cette année : la patate douce et le… riz pluvial. Il espère mettre au point la culture de plants de patate douce pour la commercialiser aux autres agriculteurs.  Et il investira sans doute dans l’irrigation. Ce qui assurera une plus grande régularité de rendements pour les courges et la réussite du riz pluvial. Mais Victor ne pense pas s’arrêter là. Germe déjà dans sa tête l’idée de faire pousser des cacahuètes !