L'avis du jury
IL CREUSE SON SILLON
Au pays des Rouges de Saint-Hippolyte en Alsace, Sébastien Huber creuse son sillon. Passionné de mécanique et bien sûr de viticulture, ce tout jeune installé sur le domaine familial Huber et Bléger conçoit et adapte ses outils de travail du sol. Une démarche qui permet aujourd'hui à cet important domaine viticole comptant parmi les plus grands d'Alsace, d'aborder sous l'angle environnemental les marchés du vin en grandes surfaces.
REPÈRES
Installé depuis avril 2008.
Surface : 27 ha dont 25,5 ha en production.
Surface : 27 ha dont 25,5 ha en production.
Production : 250 000 bouteilles/an.
Vin vinifié en totalité au domaine.
5 salariés permanents.
Chiffre d’affaires 2011 : 910 000 euros.
5 salariés permanents.
Chiffre d’affaires 2011 : 910 000 euros.
Résultat net : 116 240 euros.
Son rêve
À peine installé aux côtés de son père, son oncle et son cousin sur l’important domaine familial de 27 ha à Saint-Hippolyte en Alsace, Sébastien Huber se propose de remplacer l’usage des herbicides dans les vignes par le labour.
Mais dans le vignoble alsacien, l’extrême diversité de géologies et de sols rend le défi particulièrement technique pour mettre au point la charrue qui s’adaptera à toutes les configurations de sols et de pentes : des sols les plus sableux aux sols les plus argileux.
Son projet
Mais pour le domaine Huber et Bléger, qui commercialise bon an mal an 250 000 bouteilles dont une moitié en grande distribution, le défi en vaut la peine. Car, on le sait, les acheteurs de vin pour les grandes enseignes de la distribution, sont particulièrement exigeants en termes de traçabilité des productions et en normes environnementales. Donc, proposer des vins quasiment bio, issus de vignes où la démarche pour réduire les herbicides est centrale, est un argument imparable pour emporter les marchés.
Son résultat
Trois ans après son installation, la charrue de Sébastien est au point. Elle a nécessité des heures de mise au point, des heures de soudures, de réglages et d’observation. Le domaine Huber et Bléger a quasiment supprimé tous les herbicides. Ce domaine conduit également une démarche « quasi bio » pour la maîtrise des maladies fongiques classiques de la vigne que sont le mildiou, l’oïdium et le botrytis. Sébastien Huber, qui a en charge la partie viticole de l’exploitation, a pu concilier sa passion de la mécanique avec celle de la viticulture.
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SÉBASTIEN HUBER
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