REPÈRES

• Installée en janvier 2016

• 30 ha de vigne en appellation d’origine contrôlée bergerac

• 1 associé, 6 salariés

SON PARCOURS

Muriel Landat-Pradeaux est ingénieur environnement de formation. Après avoir travaillé pendant dix ans dans le milieu industriel, elle crée sa société de formation et de conseil. "En 2010, je décide de revenir aux sources. J’avais envie que ce domaine familial viticole depuis six générations conserve ses valeurs et nous régale encore de ses cuvées de bergerac !" Afin de reprendre la suite de mon père Jean-Paul, je reprends les études à l'école Enita de Bordeaux. "Après ces deux années d'études et quatre années d'apprentissage sur la propriété, je m'installe en tant que jeune agricultrice le 1^er janvier 2016 en y apportant de la modernité pour ainsi faire valoir nos pratiques agro-environnementales."

SON PROJET

"Mon premier projet de communication en arrivant au domaine a été de mettre en place un site Internet,vitrine et marchand. Nous y mettons des actualités de manière hebdomadaire. J'ai également créé une page Facebook que j'essaie de faire vivre." Pour continuer dans cet élan, Muriel Landat-Pradeaux et son équipe ont mis en place, en 2018, deux activités ludiques et pédagogiques à destination des familles. Tout d’abord, une chasse au trésor connectée sur le thème de la vigne et du vin. " L'idée est de randonner sur une boucle de 2,5 km avec des énigmes régulières qui amuseront toute la famille, c’est ce qu’on appelle du geocaching ! On y joue à l'aide d’un Smartphone et de l'application Terra Aventura. Ainsi, même les enfants ou les ados aiment faire de l'œnotourisme !" Ensuite, le domaine propose également une balade dans le vignoble en trottinette électrique tout terrain et silencieuse. Cette activité est proposée une fois par semaine l'été. Par ailleurs, "nous proposons toujours nos visites « classiques » du chai et du vignoble afin de prendre le temps d'échanger avec nos visiteurs sur nos valeurs sociétales et environnementales". 

SON RÉSULTAT

Avec ces activités proposées au grand public, le domaine a vu sa fréquentation augmenter de 30 % l’été dernier avec des personnes très intéressantes. "Ces actions nous ont également permis de mieux vendre nos produits et d’accueillir un public plus jeune, notamment des couples avec enfants."

SON RÊVE

"Si nous n'étions pas en pleine crise du coronavirus et donc en pleine crise économique, mes perspectives à moyen terme seraient de multiplier la capacité d'accueil de visiteurs autour de pique-niques vignerons." En effet, le domaine dispose d’un ancien poulailler que l’équipe souhaite réhabiliter en le transformant en un lieu champêtre pour y déguster du vin et quelques douceurs périgourdines fermières, locales et respectueuses de l'environnement.