REPÈRES

• Installé en juillet 2018

• Élevage : 

- 60 truies

• 70 ha de cultures et d’herbe

• 1 UTH

SON PARCOURS

Après une troisième agricole, Jérémy Diais a poursuivi avec un BEP, un bac et un BTS, le tout avec la spécialisation analyse, conduite et stratégie de l’entreprise agricole. À la fin de ses études il enchaîne les emplois dans l’élevage porcin, comme technico-commercial et dans le remplacement. "Parallèlement à mon travail au service de remplacement, j’ai monté un premier dossier d’installation qui a été refusé. J’ai alors réalisé la mise en route d’un élevage de 1 000 truies puis exercé le métier de technicien en bâtiment porcin tout en montant un nouveau projet d’installation. Cette fois il a fonctionné et j’ai pu m’installer en 2018." L’éleveur a toujours voulu laisser la porte de son élevage ouverte pour combattre la méconnaissance du métier qui est, à son avis, très importante. 

SON PROJET

L’éleveur accueille plusieurs fois par an des groupes scolaires qui veulent soit découvrir spécifiquement la production porcine, soit découvrir une exploitation agricole. "Lorsque le groupe est en formation agricole, je cherche plutôt à expliquer l'élevage de porcs et la différence entre l'élevage conventionnel et l'élevage bio, tout en gardant un discours neutre. Je leur explique pourquoi j'ai choisi le bio." À l’inverse, lorsque le groupe n'est pas en lien avec l'agriculture, Jérémy Diais part dans une présentation générale de l'exploitation en expliquant bien le lien entre le sol et les animaux. "Le but d'intervenir auprès de ce public est de promouvoir l'agriculture et le métier d'agriculteur en général. En même temps, j’essaie de faire passer un message sur la production porcine et l'importance de manger français." 

SON RÉSULTAT

L’objectif des visites organisées par l’éleveur, c’est que le public puisse voir par lui-même l’élevage en règle générale et le métier d’agriculteur qui est un métier de passionné. "Ce qui les surprend c’est qu’ici j’ai un système de triage et d’identification individuel. C’est-à-dire que les cochons naissent et lorsqu'ils arrivent à l’engraissement, je peux ainsi connaître le père et la mère. De plus, je peux connaître leur consommation et leur croissance quotidienne. Quand les jeunes voient ça, ils sont impressionnés et prennent conscience que c'est plus technique que ce qu’ils pensaient."

SON RÊVE

Son objectif à court terme est d’intervenir auprès d’un public plus jeune, notamment les classes primaires des écoles environnantes. "À plus long terme, je voudrais créer un circuit de visite similaire à ce qui existe dans les grosses sociétés type Airbus, pour que les gens puissent venir visiter sans avoir besoin de mettre des sur-bottes et des combinaisons."