REPÈRES

• Installée en mars 2015

• Élevage : 

- 60 ha (blé, orge, maïs et colza)

- 300 truies et la suite

- 10 ha de prairies naturelles

• 1 associé, 1 salarié

SON PARCOURS

BEP et Bac CGEA en poche, Adrien Simon poursuit ses études avec un BTSA ACSE qu’il arrête au bout d’une année pour aller travailler aux Pays-Bas. Finalement, il reste en France et travaille pendant deux ans sur l’exploitation porcine de son père. "Je le dis souvent, mais depuis que je suis né, je cours après les porcelets, je suis très proche des animaux c’est pour cela que j’ai décidé, à 23 ans, de m’installer."

SON PROJET

Adrien Simon, plus connu sous le pseudo de @LaTriquet, anime quotidiennement le compte Twitter de son exploitation. "Je communique principalement via Twitter pour partager mon métier. Je cherche à ce que le consommateur soit informé de nos pratiques car l’inconnu fait peur et les choses que l’on connaît nous rassurent." Il va également à la rencontre du consommateur à travers différents événements tels que la Roazhon ferme, un village d’animation, ou encore à des Happig Hour organisé par la filière porcine. Par ailleurs, l’éleveur accueille BTS PA une fois par mois pour réaliser des travaux pratiques sur l’élevage. 

SON RÉSULTAT

"La communication en élevage de porcs conventionnels en est à ses débuts car ce n’est pas simple d’expliquer au consommateur que le bien-être animal existe aussi dans les bâtiments. Certaines personnes m’avouent être agréablement surprises par la réalité de ce qui se passe dans les élevages français et ça me fait plaisir." Communiquer lui permet de casser les préjugés que beaucoup de personnes peuvent avoir sur le monde de l’élevage. "Par exemple, le fait de partager mon quotidien a permis à certaines personnes de se lancer dans le milieu de l’agriculture. Il y a quelqu’un qui m’a annoncé récemment qu’il est maintenant éleveur de porcs car il m’a suivi sur Twitter. Pour moi c’est un privilège et je suis heureux de savoir ça."

SON RÊVE

À court terme, Adrien Simon souhaite créer une chaîne Youtube et continuer à partager son quotidien en allant voir des personnes, sur les marchés et continuer d’organiser un Happig Hour par an dans la ville voisine.