Installé en mai 2007 hors cadre familial

2,20 hectares de plein champ, 1 000 m² de tunnels

15 tonnes de production, une trentaine d’espèces légumières cultivées

100 % de vente directe sur les marchés et livraison de paniers

Chiffre d’affaires en 2011 : 31 000 euros

 

Après un bac pro en travaux paysagers, Frédéric Chauvac s’occupe durant quatre ans de l’entretien des espaces verts dans son village, en contrat emploi jeune. Son intérêt pour la culture de légumes le pousse à reprendre une formation de neuf mois en maraîchage bio avant de s’installer en 2007 sur sa propre exploitation.

 

Frédéric Chauvac veut produire des légumes en agriculture biologique en limitant au maximum les interventions. « Mon approche consiste à favoriser la vie du sol, l’installation d’auxiliaires et à travailler en amont pour parvenir à mes fins », expose-t-il. Ceci se traduit concrètement par des fauches tardives des bordures et des jachères, la conservation des haies autour des parcelles pour permettre aux auxiliaires de s’installer, l’implantation de plantes pièges telle que la féverole qui attire les pucerons, et l’apport de matière organique du type BFR (bois raméal fragmenté) et engrais verts pour nourrir le sol.

L'objectif de Frédéric est de pouvoir proposer des produits de qualité toute l’année. Pour cela, il diversifie au maximum les espèces légumières et compte implanter des vergers de raisins, abricots et kiwis. Il envisage également de construire jusqu’à 2 000 m² de tunnels afin de protéger les cultures des intempéries tout en jouant sur l’effet primeur, de bâtir un bâtiment de stockage et de créer une réserve d’eau pour irriguer ses productions. Commercialement, son souhait est de vendre 100 % de sa production en circuits courts.

 

Frédéric et sa compagne Marion cultivent une trentaine d’espèces légumières qu’ils vendent sur les marchés. « Nous faisons deux marchés et une livraison de paniers par semaine à une quinzaine de clients fidèles. » Pour viabiliser son projet, il se fixe comme objectif un chiffre d’affaire de 40 000 euros.

 

Trouver le juste équilibre entre vie professionnelle et épanouissement dans la famille, en continuant à développer l’exploitation durablement.