L'avis du jury
SE DÉVELOPPER ET SE DIVERSIFIER POUR PÉRENNISER SON EXPLOITATION
Simon n’aime pas la monotonie, pour pérenniser son installation, il a décidé de moderniser l’outil existant, l’endiverie, et de diversifier l’exploitation. Pénalisé par la disponibilité du foncier, il a choisi d’investir dans un atelier de production de fraises hors-sol. Un choix payant parce qu’il a dépassé les rendements et le prix qu’il s’était fixés. Il s’est familiarisé avec une nouvelle production, la fraise, une production largement plébiscitée par les consommateurs, une énorme source de satisfaction pour ce jeune producteur.
REPÈRES
35 ha d’endives au forçage : 700 tonnes d’endives commercialisées. 1re production en 2012.
Depuis cette année, 3000 m2 de fraises sous serres pour une production de 12 tonnes par an.
CA 2011 : 613 820 euros (sans les fraises)
Commercialisation : 100 % coopérative Le Marché de Phalempin
Son parcours
Son BTS technologies végétales option amélioration des plantes en poche, Simon a entrepris une licence professionnelle en management des entreprises agricoles. Fort de ses connaissances en gestion, il est venu rejoindre son père sur l’exploitation en 2007 et participe largement au développement de l’EARL Dauchy Père et Fils.
Son projet
Simon vient de se lancer dans la production de fraises sous serre. Pour la première année, il avait choisi de cultiver une seule variété pour mieux appréhender les techniques et la gestion de la production. Mais dès l’année prochaine, encouragé par ses bons résultats, il a décidé de produire une nouvelle variété pour faire plaisir aux consommateurs : la Gariguette, une variété très prisée. Ce choix lui permettra de mieux étaler sa production et d’optimiser son investissement.
Son résultat
Pour sa première année, Simon est très satisfait des résultats obtenus sur fraises. Il atteindra le rendement qu’il s’était fixé et sera payé à un meilleur prix que celui qu’il avait envisagé.
Son rêve
Simon aimerait que l’EARL Dauchy Père et Fils continue de se développer. Chaque année, depuis qu’il s’est installé, l’exploitation a évolué. Pour lui, la monotonie n’existe pas. À la fin de la période des endives, Simon est heureux d’en avoir terminé et de commencer une nouvelle production de fraises. Aujourd’hui, Simon souhaite encore optimiser l’exploitation, en adoptant de nouvelles techniques, toujours plus performantes pour l’environnement, la sécurité de ses salariés et pour son porte-monnaie.
Retour aux finalistes
SIMON DAUCHY
Vous avez déjà voté pour cette édition !
Revenez demain pour voter à nouveau.
Revenez demain pour voter à nouveau.