Repères
• Installée depuis 1 an et demi.
• Polyculture élevage : ovin, caprin, porcin.
• Nombre de salariés : 2,5 personnes; son mari, elle-même, et des saisonniers et stagiaires ponctuels.
• Commercialisation : 2/3 des ventes sont effectuées en direct aux particuliers.
• Installée depuis 1 an et demi.
• Polyculture élevage : ovin, caprin, porcin.
• Nombre de salariés : 2,5 personnes; son mari, elle-même, et des saisonniers et stagiaires ponctuels.
• Commercialisation : 2/3 des ventes sont effectuées en direct aux particuliers.
Son parcours
Enfant, Marion Rochas partait à la montagne en week-end avec ses parents, et passait alors le plus clair de son temps chez les voisins qui avaient une chèvrerie. L’odeur des fromages de chèvre et des animaux l’ont convaincue : elle en fera son métier ! Après un Bac général ES, puis une affirmation plus franche auprès de ses parents, elle s’oriente alors vers un Bac pro Pro CGEA, puis un BTS ACSE et enfin une Licence professionnelle sur la valorisation des produits montagnards. Elle convainc ensuite Yannick, son mari, de se lancer dans la création d’une exploitation agricole familiale en 2010.
Enfant, Marion Rochas partait à la montagne en week-end avec ses parents, et passait alors le plus clair de son temps chez les voisins qui avaient une chèvrerie. L’odeur des fromages de chèvre et des animaux l’ont convaincue : elle en fera son métier ! Après un Bac général ES, puis une affirmation plus franche auprès de ses parents, elle s’oriente alors vers un Bac pro Pro CGEA, puis un BTS ACSE et enfin une Licence professionnelle sur la valorisation des produits montagnards. Elle convainc ensuite Yannick, son mari, de se lancer dans la création d’une exploitation agricole familiale en 2010.
Son projet
Partis de zéro, ils se sont installés sur les terres du papa de Yannick. Après avoir auto-construit les bâtiments avec des matériaux écologiques et permettant des économies d’énergie (isolation renforcée, chaudière à bois déchiqueté, panneaux solaires, VMC double flux…) et créé le troupeau de chèvres, le projet est très clair : élaborer des produits de montagne. Fromages, faisselles, yaourts, tommes, au label « produit du parc naturel régional du Vercors », mais aussi saucissons, et colis de viandes sont vendus essentiellement en direct, à la ferme ouverte au public, ainsi que sur les marchés, et aussi à la coopérative Vercors lait. Comme pour les bâtiments, l’activité est réfléchie en « éco » - économie et écologie : consigne pour les pots de yaourts en verre, réutilisation du foin rejeté par les chèvres qui vient alors nourrir l’âne, les effluents de la fromagerie (petit lait) nourrissent les cochons… En janvier 2015, Marion Rochas rejoint définitivement l’exploitation et ajoute aussi sa touche personnelle : l’élevage de brebis, pour répondre à la demande.
Partis de zéro, ils se sont installés sur les terres du papa de Yannick. Après avoir auto-construit les bâtiments avec des matériaux écologiques et permettant des économies d’énergie (isolation renforcée, chaudière à bois déchiqueté, panneaux solaires, VMC double flux…) et créé le troupeau de chèvres, le projet est très clair : élaborer des produits de montagne. Fromages, faisselles, yaourts, tommes, au label « produit du parc naturel régional du Vercors », mais aussi saucissons, et colis de viandes sont vendus essentiellement en direct, à la ferme ouverte au public, ainsi que sur les marchés, et aussi à la coopérative Vercors lait. Comme pour les bâtiments, l’activité est réfléchie en « éco » - économie et écologie : consigne pour les pots de yaourts en verre, réutilisation du foin rejeté par les chèvres qui vient alors nourrir l’âne, les effluents de la fromagerie (petit lait) nourrissent les cochons… En janvier 2015, Marion Rochas rejoint définitivement l’exploitation et ajoute aussi sa touche personnelle : l’élevage de brebis, pour répondre à la demande.
Son résultat
Dynamique, les résultats de l’entreprise de Marion Rochas sont en croissance : les produit plaisent, et correspondent à une demande locavore et non-allergène. La position géographique stratégique de la ferme aide bien, proche de la grande agglomération de Grenoble et dans un haut lieu du tourisme alpin. Cependant, il n’est pas facile de trouver le bon rythme de croisière actuellement pour faire face à la hausse d’activité, bien que dans cette installation l’accent ait été mis sur le confort au travail. Car le but est de durer dans le temps, en profitant aussi de sa vie de famille ! Les économies faites grâce à l’écologie permettent aujourd’hui au couple de tirer des salaires de leur activité, récompensant le fait de s’être donner les moyens dès le départ. Marion Rochas continue dans cette voie-là, et est en train de construire sur son exploitation un filtre à roseaux pour phytotraiter ses effluents d’élevage.
Dynamique, les résultats de l’entreprise de Marion Rochas sont en croissance : les produit plaisent, et correspondent à une demande locavore et non-allergène. La position géographique stratégique de la ferme aide bien, proche de la grande agglomération de Grenoble et dans un haut lieu du tourisme alpin. Cependant, il n’est pas facile de trouver le bon rythme de croisière actuellement pour faire face à la hausse d’activité, bien que dans cette installation l’accent ait été mis sur le confort au travail. Car le but est de durer dans le temps, en profitant aussi de sa vie de famille ! Les économies faites grâce à l’écologie permettent aujourd’hui au couple de tirer des salaires de leur activité, récompensant le fait de s’être donner les moyens dès le départ. Marion Rochas continue dans cette voie-là, et est en train de construire sur son exploitation un filtre à roseaux pour phytotraiter ses effluents d’élevage.
Son rêve
Bien implantés dans le réseau local, Marion et Yannick Rochas souhaitent pouvoir transmettre un jour ce patrimoine, véritable outil de travail et de vente viable économiquement, soit à leurs enfants s’ils le désirent, soit à un repreneur. « Notre entreprise anime ce beau territoire du plateau des quatre montagnes, et crée de l’emploi. »
Bien implantés dans le réseau local, Marion et Yannick Rochas souhaitent pouvoir transmettre un jour ce patrimoine, véritable outil de travail et de vente viable économiquement, soit à leurs enfants s’ils le désirent, soit à un repreneur. « Notre entreprise anime ce beau territoire du plateau des quatre montagnes, et crée de l’emploi. »
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