L'avis du jury
« L’agriculture n’avancera pas sans les agriculteurs »
Antoine Bontant a mis en place sur son exploitation des actions vertueuses diverses, notamment pour son sol : il montre une bonne gestion raisonnée des produits phyto (notamment moins de glypho-désherbant) pour développer d'autres insectes bénéfiques, il broie des pailles pour retrouver une activité biologique importante… Cet adepte de l’agriculture de conservation a pour projet de créer une aire de remplissage pour son pulvérisateur, avec la mise en place d’un bassin filtre à roseaux.
Repères
• Installé depuis septembre 2014.
• 320 hectares de grandes cultures dont 105 ha de blé, 60 ha d’orge d’hiver, 65 ha de colza, 51 ha d’orge de printemps, 20 ha de pois printemps, 7 ha de trèfle incarnat porte graine, 14 ha de prairies.
• 8 vaches allaitantes de race limousine.
• en Gaec avec son père et sa mère.
• Installé depuis septembre 2014.
• 320 hectares de grandes cultures dont 105 ha de blé, 60 ha d’orge d’hiver, 65 ha de colza, 51 ha d’orge de printemps, 20 ha de pois printemps, 7 ha de trèfle incarnat porte graine, 14 ha de prairies.
• 8 vaches allaitantes de race limousine.
• en Gaec avec son père et sa mère.
Son parcours
Avec ses deux parents agriculteurs, Antoine Bontant a été bercé par l’agriculture. Au point de s’orienter vers un lycée agricole dès sa sortie du collège. Il y obtient un BEP agricole et poursuit ses études par un Bac pro « CGEA » Conduite et gestion de l'exploitation agricole. Après un apprentissage de deux ans en mécanique agricole, il travaille comme mécanicien agricole durant 4 ans et demi.
Puis, le jeune agriculteur saisit l’opportunité de reprise d’une exploitation de 70 hectares, un capital qui, une fois ajouté à la ferme de ses parents, lui permet de s’installer à son tour en 2014.
Avec ses deux parents agriculteurs, Antoine Bontant a été bercé par l’agriculture. Au point de s’orienter vers un lycée agricole dès sa sortie du collège. Il y obtient un BEP agricole et poursuit ses études par un Bac pro « CGEA » Conduite et gestion de l'exploitation agricole. Après un apprentissage de deux ans en mécanique agricole, il travaille comme mécanicien agricole durant 4 ans et demi.
Puis, le jeune agriculteur saisit l’opportunité de reprise d’une exploitation de 70 hectares, un capital qui, une fois ajouté à la ferme de ses parents, lui permet de s’installer à son tour en 2014.
Son projet
Avec un père déjà tourné vers la réduction d’intrants, et notamment les produits phytosanitaires, Antoine Bontant entendait bien poursuivre dans cette voie et même la renforcer. Pour cela, un levier principal : de bonnes pratiques agronomiques. Celles-ci commencent par un allongement de la rotation et de la diversification. La proportion de cultures de printemps et de légumineuses est ainsi augmentée sur l’exploitation. Antoine se forme également aux techniques de réduction de doses de produits et de «bas-volume». Un moyen d’optimiser au plus juste l’usage des produits mais aussi de faciliter l’organisation du travail car les parcelles sont réparties en trois sites distants d’une cinquantaine de kilomètres.
Avec un père déjà tourné vers la réduction d’intrants, et notamment les produits phytosanitaires, Antoine Bontant entendait bien poursuivre dans cette voie et même la renforcer. Pour cela, un levier principal : de bonnes pratiques agronomiques. Celles-ci commencent par un allongement de la rotation et de la diversification. La proportion de cultures de printemps et de légumineuses est ainsi augmentée sur l’exploitation. Antoine se forme également aux techniques de réduction de doses de produits et de «bas-volume». Un moyen d’optimiser au plus juste l’usage des produits mais aussi de faciliter l’organisation du travail car les parcelles sont réparties en trois sites distants d’une cinquantaine de kilomètres.
Ses résultats
En alternance avec les cultures d’hiver, les cultures de printemps permettent au jeune agriculteur de gérer les mauvaises herbes avec moins d’herbicides. Quant aux légumineuses, pois de printemps et trèfle incarnat, elles amènent de l’azote grâce à leur fixation de l’azote de l’air, une part qu’il ne sera pas nécessaire de couvrir avec des engrais. Antoine se lancera également dès les prochains semis dans les associations colza-féverole, un moyen qui permet à la fois de réduire les apports d’azote et d’insecticides sur le colza.
Un assolement plus diversifié et des rotations plus longues, réduction de dose et bas-volume permettent aussi un travail plus efficace et mieux réparti durant l’année. Un aspect important pour le jeune agriculteur qui est très investi dans des responsabilités extérieures, à la fois professionnelles et comme adjoint dans sa commune.
En alternance avec les cultures d’hiver, les cultures de printemps permettent au jeune agriculteur de gérer les mauvaises herbes avec moins d’herbicides. Quant aux légumineuses, pois de printemps et trèfle incarnat, elles amènent de l’azote grâce à leur fixation de l’azote de l’air, une part qu’il ne sera pas nécessaire de couvrir avec des engrais. Antoine se lancera également dès les prochains semis dans les associations colza-féverole, un moyen qui permet à la fois de réduire les apports d’azote et d’insecticides sur le colza.
Un assolement plus diversifié et des rotations plus longues, réduction de dose et bas-volume permettent aussi un travail plus efficace et mieux réparti durant l’année. Un aspect important pour le jeune agriculteur qui est très investi dans des responsabilités extérieures, à la fois professionnelles et comme adjoint dans sa commune.
Son rêve
Pour Antoine, il s’agit à présent de conforter son système, sur les plans agronomiques et économiques. Très soucieux de préserver son sol, il s’intéresse à l’agriculture de conservation et aimerait tester un jour le semis direct.
Il souhaiterait aussi pouvoir construire un nouveau bâtiment pour augmenter le stockage des céréales, afin de gagner en indépendance sur la commercialisation. Il aimerait y associer une aire de remplissage et de lavage de son pulvérisateur avec un bassin de filtration planté de roseaux.
Pour Antoine, il s’agit à présent de conforter son système, sur les plans agronomiques et économiques. Très soucieux de préserver son sol, il s’intéresse à l’agriculture de conservation et aimerait tester un jour le semis direct.
Il souhaiterait aussi pouvoir construire un nouveau bâtiment pour augmenter le stockage des céréales, afin de gagner en indépendance sur la commercialisation. Il aimerait y associer une aire de remplissage et de lavage de son pulvérisateur avec un bassin de filtration planté de roseaux.
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ANTOINE BONTANT
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