L'avis du jury
Elevage et maraîchage en bonne complémentarité
Laura Bihan a bien compris et mis en place sur son exploitation la complémentarité entre ses cultures en maraîchage et son élevage : le fumier des bovins vient enrichir les sols des cultures de légumes. Elle projette de mettre en place des panneaux photovoltaïques sur le bâtiment pour le fourrage.
REPÈRES
• Installée depuis janvier 2015.
• Associée avec ses parents.
• Sur 65 ha.
• Troupeau : 110 vaches de race blonde d’Aquitaine.
• Production : choux-fleur, artichaut, échalote, oignon, potimarron, betterave fourragère et maïs ensilage.
• Installée depuis janvier 2015.
• Associée avec ses parents.
• Sur 65 ha.
• Troupeau : 110 vaches de race blonde d’Aquitaine.
• Production : choux-fleur, artichaut, échalote, oignon, potimarron, betterave fourragère et maïs ensilage.
SON PARCOURS
Après son BTS, Laura Bihan a l’opportunité de reprendre 20 ha. Elle décide alors de s’installer sur l’exploitation familiale au début de l’année 2015 et créer un Gaec avec ses parents. L’exploitation se situe dans un paysage de bocage où les petites haies sont de véritables réservoirs à biodiversité. L’activité se partage entre un élevage bovin de blonde d’aquitaine et du maraîchage diversifié avec notamment 15 ha de choux fleur, 15 ha d'artichaut, 5 ha d'échalotes, 3,5 ha d'oignons et 1 ha de potimarron.
Après son BTS, Laura Bihan a l’opportunité de reprendre 20 ha. Elle décide alors de s’installer sur l’exploitation familiale au début de l’année 2015 et créer un Gaec avec ses parents. L’exploitation se situe dans un paysage de bocage où les petites haies sont de véritables réservoirs à biodiversité. L’activité se partage entre un élevage bovin de blonde d’aquitaine et du maraîchage diversifié avec notamment 15 ha de choux fleur, 15 ha d'artichaut, 5 ha d'échalotes, 3,5 ha d'oignons et 1 ha de potimarron.
SON PROJET
Si la vente des légumes se fait par le biais d’une coopérative, les producteurs ont fait le choix de vendre la viande en directe pour les prix plus favorable et pour le lien avec les consommateurs qu’elle permet.
Côté agronomique, la complémentarité entre l’élevage et le maraichage est un atout pour limiter les achats d’engrais minéraux. En effet, l’exploitation utilise les engrais de ferme issus de son élevage bovins et s’est également entendu avec un voisin pour épandre ses rejets de porcs sur les parcelles.
Il en est de même pour l’usage des produits vétérinaires : pour soigner ses bêtes, Laura Bihan préfère avoir recours en premier lieu à l’acupuncture, l’homéopathie ou encore un rebouteux pour bovins.
Si la vente des légumes se fait par le biais d’une coopérative, les producteurs ont fait le choix de vendre la viande en directe pour les prix plus favorable et pour le lien avec les consommateurs qu’elle permet.
Côté agronomique, la complémentarité entre l’élevage et le maraichage est un atout pour limiter les achats d’engrais minéraux. En effet, l’exploitation utilise les engrais de ferme issus de son élevage bovins et s’est également entendu avec un voisin pour épandre ses rejets de porcs sur les parcelles.
Il en est de même pour l’usage des produits vétérinaires : pour soigner ses bêtes, Laura Bihan préfère avoir recours en premier lieu à l’acupuncture, l’homéopathie ou encore un rebouteux pour bovins.
SON RÉSULTAT
Avec ses pratiques de médecine alternative, la baisse de la mortalité chez les bovins est passée à 0%.
Du côté des cultures, la rotation tous les 5 ans des parcelles permet également de préserver le sol, de réduire les intrants et de préserver les productions des maladies.
L’exploitation engage aussi des pratiques simples et quotidiennes pour les économies d’énergie: « Nous mettons du trèfle dans les pâtures afin de réduire le nombre de passages dans celles-ci. De même, nous y mettons régulièrement les bovins pour qu'ils les entretiennent. Cela évite la mécanisation et l'utilisation de carburant. »
Avec ses pratiques de médecine alternative, la baisse de la mortalité chez les bovins est passée à 0%.
Du côté des cultures, la rotation tous les 5 ans des parcelles permet également de préserver le sol, de réduire les intrants et de préserver les productions des maladies.
L’exploitation engage aussi des pratiques simples et quotidiennes pour les économies d’énergie: « Nous mettons du trèfle dans les pâtures afin de réduire le nombre de passages dans celles-ci. De même, nous y mettons régulièrement les bovins pour qu'ils les entretiennent. Cela évite la mécanisation et l'utilisation de carburant. »
SON RêVE
Afin de pouvoir stocker davantage de fourrage, l’exploitation est cours de réalisation d’un projet de photovoltaïque sur deux bâtiments, avec une surface de 1700m². « Pour ce projet, nous avons sollicité l'aide d'une société belge qui financera le bâtiment en échange du courant produit pendant 20 ans. Après ce délai, le bâtiment et les panneaux nous appartiendront. » Un moyen de lier utilité et énergie propre qui donne pleine satisfaction à Laura Bihan.
Afin de pouvoir stocker davantage de fourrage, l’exploitation est cours de réalisation d’un projet de photovoltaïque sur deux bâtiments, avec une surface de 1700m². « Pour ce projet, nous avons sollicité l'aide d'une société belge qui financera le bâtiment en échange du courant produit pendant 20 ans. Après ce délai, le bâtiment et les panneaux nous appartiendront. » Un moyen de lier utilité et énergie propre qui donne pleine satisfaction à Laura Bihan.
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LAURA BIHAN
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