L'avis du jury
Grande diversité de légumes pour des consom’acteurs
Agnès Kindt cultive plus de 50 espèces de légumes différents pour contenter les consom’acteurs qui l’ont soutenu dans son projet d’installation via une Amap. Certifiée AB, elle a mis en place des zones réservées à la biodiversité, elle utilise des prédateurs naturels, des prairies permanentes, limite le travail du sol… Autant d’actions pour l’agroécologie !
REPÈRES
• Installée en novembre 2013.
• Exploitation individuelle.
• Sur 2,30 ha.
• Productions : maraîchage diversifié et apiculture, 100 poules pondeuses des races marans, rousse fermière, bleue de Hollande, sussex et coucou des Flandres.
• Installée en novembre 2013.
• Exploitation individuelle.
• Sur 2,30 ha.
• Productions : maraîchage diversifié et apiculture, 100 poules pondeuses des races marans, rousse fermière, bleue de Hollande, sussex et coucou des Flandres.
SON PARCOURS
Fille de parents horticulteurs, Agnès Kindt a d’abord travaillé deux ans dans un laboratoire en tant que Chargée de mission en écologie avant de revenir à la production. Au lieu des fleurs, elle choisit le maraîchage afin de pouvoir faire de la vente directe et ainsi développer le contact avec les clients.
« C'est la rencontre avec l'Amap de la Lys, un groupe de consomm'acteurs prêts à me soutenir pour une agriculture paysanne, respectueuse de l'environnement et des hommes qui m'a définitivement fait tourner la page. » De par son parcours, mener ce projet en agriculture biologique lui paraissait une évidence.
Fille de parents horticulteurs, Agnès Kindt a d’abord travaillé deux ans dans un laboratoire en tant que Chargée de mission en écologie avant de revenir à la production. Au lieu des fleurs, elle choisit le maraîchage afin de pouvoir faire de la vente directe et ainsi développer le contact avec les clients.
« C'est la rencontre avec l'Amap de la Lys, un groupe de consomm'acteurs prêts à me soutenir pour une agriculture paysanne, respectueuse de l'environnement et des hommes qui m'a définitivement fait tourner la page. » De par son parcours, mener ce projet en agriculture biologique lui paraissait une évidence.
SON PROJET
Agnès Kindt revend l’intégralité de sa production à une Amap (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne). Pour approvisionner ses « amapiens » toutes les semaines, la maraîchère produits 50 espèces de légumes différents : tomates, poivrons, aubergines, concombres, courgettes, par exemple en été, et carottes, navets, pommes de terre, topinambours, panais en hiver. L’exploitation dispose d’une serre non chauffée de 1000m² pour cultiver les légumes de printemps, d’été et d’automne et de cinq parcelles de 2000m² en extérieur. Enfin, 100% des plants sont désormais réalisés sur place : « Je peux choisir des variétés locales bien adaptées à mon terroir. »
Agnès Kindt revend l’intégralité de sa production à une Amap (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne). Pour approvisionner ses « amapiens » toutes les semaines, la maraîchère produits 50 espèces de légumes différents : tomates, poivrons, aubergines, concombres, courgettes, par exemple en été, et carottes, navets, pommes de terre, topinambours, panais en hiver. L’exploitation dispose d’une serre non chauffée de 1000m² pour cultiver les légumes de printemps, d’été et d’automne et de cinq parcelles de 2000m² en extérieur. Enfin, 100% des plants sont désormais réalisés sur place : « Je peux choisir des variétés locales bien adaptées à mon terroir. »
SON RÉSULTAT
Dans ses pratiques de production, Agnès Kindt ne laisse rien au hasard. Ainsi ses cinq parcelles sont cultivées en alternance pour laisser le temps au sol de se régénérer. Pendant que 3 parcelles sont occupées par les légumes, elle sème sur les deux autres un engrais vert composé d’un mélange de luzerne, raygrass, phacélie, etc. Pour nourrir le sol, le fumier provient de l’atelier poule pondeuse et de ses quatre chevaux. La biodiversité tient également une place essentielle dans la logique de l’exploitation : «Autour des parcelles, 300 m de haies d'essences locales mellifères ont été implantées. Ces zones permettent d'équilibrer l'écosystème de la ferme et sont un réservoir d’auxiliaires des cultures. » C’est d’ailleurs à cet endroit que la productrice place sa dizaine de ruches : « En plus du miel qui vient compléter les paniers, les abeilles aident à la pollinisation des légumes. »
Dans ses pratiques de production, Agnès Kindt ne laisse rien au hasard. Ainsi ses cinq parcelles sont cultivées en alternance pour laisser le temps au sol de se régénérer. Pendant que 3 parcelles sont occupées par les légumes, elle sème sur les deux autres un engrais vert composé d’un mélange de luzerne, raygrass, phacélie, etc. Pour nourrir le sol, le fumier provient de l’atelier poule pondeuse et de ses quatre chevaux. La biodiversité tient également une place essentielle dans la logique de l’exploitation : «Autour des parcelles, 300 m de haies d'essences locales mellifères ont été implantées. Ces zones permettent d'équilibrer l'écosystème de la ferme et sont un réservoir d’auxiliaires des cultures. » C’est d’ailleurs à cet endroit que la productrice place sa dizaine de ruches : « En plus du miel qui vient compléter les paniers, les abeilles aident à la pollinisation des légumes. »
SON RÊVE
Agnès Kindt loue actuellement des serres qui ne seront plus disponibles fin 2016. Elle souhaite donc entreprendre elle-même la construction de nouveaux tunnels. Et elle compte bien se tourner vers du matériel plus efficace sur le plan environnemental : « Je souhaiterais que ceux-ci soient plus performants en termes de gestion climatique et d'économies d'eau. » Pour ce projet, elle se tournera certainement vers des subventions européenne ou régionale.
Agnès Kindt loue actuellement des serres qui ne seront plus disponibles fin 2016. Elle souhaite donc entreprendre elle-même la construction de nouveaux tunnels. Et elle compte bien se tourner vers du matériel plus efficace sur le plan environnemental : « Je souhaiterais que ceux-ci soient plus performants en termes de gestion climatique et d'économies d'eau. » Pour ce projet, elle se tournera certainement vers des subventions européenne ou régionale.
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AGNÈS KINDT
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