SIMON BRANSARD
27 ans
Acteur de la transition energétique
Cher (18)
ACTEUR DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
SIMON BRANSARD
27 ans
Acteur de la transition energétique
Cher (18)
ACTEUR DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
SIMON BRANSARD
27 ans
Acteur de la transition energétique
Cher (18)
ACTEUR DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
SIMON BRANSARD
27 ans
Acteur de la transition energétique
Cher (18)
ACTEUR DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
SIMON BRANSARD
27 ans
Acteur de la transition energétique
Cher (18)
ACTEUR DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
L'avis du jury
Diversification pour répondre à une autonomie alimentaire
Simon Bransard a diversifié son exploitation de 100 % grandes cultures en système polyculture élevage bovin pour répondre à une autonomie alimentaire des bovins. Afin d'améliorer le bien-être animal, il a fait construire des bâtiments, avec du photovoltaïque.
REPÈRES
- Installation en 2013.
- Production : 363 ha dont 70 ha d’herbe, 60 ha de maïs grains, 90 ha de blé tendre, 25 ha de colza, 25 ha de tournesol, 10 ha de lentilles, 15 ha de luzerne, 30 ha d’orge d’hiver, 20 ha d’orge de printemps et 25 bovins viande race charolaise.
Son parcours
En 2013, Simon Bransard reprend 93 ha de terre et travaille en entraide avec ses parents en exploitation céréalière. Au 1er janvier 2017, il s’associe avec ses parents pour former un Gaec sur 363 ha et crée un atelier de viande bovine. Il a toujours eu l’ambition d’élever des bovins. Durant plusieurs années, il pratique le remplacement chez des éleveurs et se forme comme soigneur à la chambre d’agriculture.
Son projet
L’atelier bovin a pour but de valoriser de nouvelles cultures et de devenir autonome en alimentation du bétail. Progressivement, l’agriculteur apprend à les maîtriser grâce aux échanges et aux conseils donnés au sein de son groupe. La pluralité des cultures rend plus facile aussi la diminution des pesticides. L’installation de panneaux photovoltaïques a le même objectif, de pouvoir dégager des revenus supplémentaires tout en installant des bâtiments conformes au bien-être des animaux.
Son résultat
La rotation se complexifie et une même culture se retrouve dans une parcelle bientôt huit à neuf ans plus tard contre trois auparavant. Ainsi, ont été introduits des lentilles, des pois, de l’orge de printemps et bientôt des pois chiches et du lin. Ce dernier contribuera à améliorer la ration alimentaire des bovins comme l’introduction de la luzerne d’abord fauchée puis récolté en graines. Le maïs grain récolté est aplati et rentre aussi dans la ration ainsi que du pois. Le tourteau de colza est acheté à un voisin qui fabrique de l’huile. Dans le cadre de la MAE Natura 2000, une fauche tardive est pratiquée dans les prairies dites de fauche humide avec installation d’une bande enherbée sans épandage d’ engrais et une forte réduction des pesticides. Diversifiant son revenu, les 100 KW panneaux photovoltaïques représentent aujourd’hui 4 % de son chiffre d’affaires. Et il démarre une commercialisation en label Rouge pour ses bovins.
Son rêve
L’agriculteur envisage d’augmenter son cheptel à 50 vaches à viande afin d'optimiser les surfaces. Construire un méthaniseur pour valoriser les effluents en produisant de l'énergie renouvelable est un projet que souhaite aussi développer l’agriculteur.
Engagé, Simon Bransard est adhérent au syndicat Jeunes Agriculteurs. Expliquer son métier au grand public et transmettre ses valeurs notamment auprès des élus lui tiennent à cœur. Défendre les coûts de production des agriculteurs auprès des grandes surfaces en mettant en avant l’agriculture française, telles sont les revendications qu’il défend. L’un des messages qu’il souhaite aussi faire passer est d’arrêter d’opposer systématiquement l’agriculture conventionnelle à l’agriculture biologique.
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SIMON BRANSARD
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