Hugo Danancher

HUGO DANANCHER

27 ans

Acteur de la biodiversité

Ain

Hugo Danancher

HUGO DANANCHER

27 ans

Acteur de la biodiversité

Ain

Hugo Danancher

HUGO DANANCHER

27 ans

Acteur de la biodiversité

Ain

Hugo Danancher

HUGO DANANCHER

27 ans

Acteur de la biodiversité

Ain

Hugo Danancher

HUGO DANANCHER

27 ans

Acteur de la biodiversité

Ain

L'avis du jury

Passer des montbéliardes aux charolaises

Hugo Danancher a repris l'élevage de son père et l'a complètement transformé en passant des vaches laitières aux bovins viande, des montbéliardes aux charolaises ! Après avoir gagné au concours général agricole des prairies fleuries le 2e prix d’excellence agri-écologique catégorie fauche et pâturage, il s’attaque maintenant au développement de la vente directe.

REPÈRES

  • Installé en avril 2015
  • Élevage bovin viande avec 111 charolaises
  • Surface de 110 ha totalement en herbe dont 20 ha de prairies céréales (paille et maïs)
  • Nombre de salariés : lui-même + un mi-temps
  • Développement de la vente directe : objectif de vendre une bête par mois.

 

 

Son parcours

Son Bac Bovin production animale en poche, Hugo Danancher est parti un an au Canada dans une ferme. Puis il a été représentant de matériel agricole pendant 3 ans. La campagne quand on y est, on y est bien! Alors quand son papa a décidé de partir à la retraite, il a étudié son projet d'installation avec la chambre d’agriculture de l’Ain. L'élevage bovin était bien adapté à son environnement. Et il préfère l'élevage aux grandes cultures. Il a donc repris le troupeau de sa famille, le transformant d’un élevage laitier à un élevage bovin viande, passant ainsi des montbéliardes aux charolaises.

Son projet

Il a décidé de produire des génisses de qualité, grâce à un système herbagé. C’est-à-dire qu’il garde les génisses le plus longtemps possible, pour obtenir une viande qui grandit doucement pendant 4 ans. Ses bêtes se nourrissent uniquement d’herbe et de foin. De plus, il a créé son atelier de vente directe. Cela représente de gros investissements, mais « j'aime cela et j'y crois! », explique-t-il.

Son résultat

Cette année, il a participé au concours prairie fleuries. Un agronome et un ornithologue sont venus visiter une de ses parcelles en Val de Saône (Natura 2000 et Znieff). Il a remporté la 2e place au concours général agricole, prix d'excellence agri-écologique, dans la catégorie Fauche et pâturage. 90% de ses parcelles se situent sur cette prairie inondable. Elles sont peu productives, mais très riches au niveau de la faune de la flore. Cette immense prairie est un corridor écologique où des oiseaux comme les cigognes profitent de ces grandes étendues pour nidifier. Il a appris des techniques de fauches respectueuses des oiseaux grâce à la chambre d'agriculture et au conservatoire : couper la parcelle en 2 en arrivant, puis faucher de l’intérieur vers l’extérieur. Ainsi, les oiseaux peuvent s'envoler.

Sur cette prairie, Hugo Danancher ne pourra jamais produire de maïs. Il souhaite préserver ce territoire et le faire connaître du grand public car il a un intérêt touristique local. Mais les collectivités locales ont du mal à trouver des fonds pour l'entretien des canaux de drainage ou des digues de la Saône. C'est actuellement crucial pour la pérennité de son exploitation.

Son rêve

Pour l’avenir, Hugo souhaite développer la vente directe aux collectivités locales, aux comités d'entreprise, ou en vendant à la ferme... L'an passé, il a testé une vente en directe aux consommateurs. Grâce à un emailing, le bouche-à-oreille a bien fonctionné. Il réitère !

Il souhaite aussi consolider son outil de production. Et travailler avec les coopératives d’insémination pour obtenir les meilleures vaches, élevées à l'herbe. Il aimerait rentrer dans une démarche raisonnée pour l’élevage de ses charolaises, et conforter l’autosuffisance alimentaire.


Retour aux finalistes