REPÈRES

• Installée en avril 2013
• Élevage de 180 chèvres, 40 chevrettes, 10 boucs, 1 âne
• 9 ha d’herbe
• 3 associés

Son parcours

Après un bac général, un DUT technique de commerce, Cécile Jacob s’oriente dans une licence dans le domaine du tourisme. Pour la valider, elle effectue un stage de six mois où elle s’occupe d’étudier les attentes des familles dans l’offre touristique du Jura. Pendant ce stage, elle visite de nombreuses fermes qui font de l’accueil : c’est l’élément déclencheur ! En 2007 elle passe un brevet professionnel de responsable d’exploitation agricole. Après cette formation, elle travaille dans différentes exploitations caprines. Puis, en tant que salariée, pendant plus de deux ans dans une ferme caprine qui deviendra par la suite la sienne. Sa patronne qui a voulu changer d’horizon professionnel lui vend alors sa ferme.

Son projet

Le projet de Cécile Jacob est simple, reprendre l’exploitation mais avec deux associés, le tout en continuant et en développant l’existant. En plus de la partie vente directe de fromage de chèvre, les trois associés construisent un bâtiment pour développer un atelier d’engraissement de chevreaux. Leur but ? Que les animaux soient élevés à la ferme dans le respect du bien-être animal et transformé par des professionnels à moins de 10 km de la ferme.

De plus, Cécile Jacob développe également la partie accueil à la ferme, pour faire découvrir les chèvres et la fabrication du fromage aux scolaires et aussi aux touristes.

Son résultat

Actuellement, les trois associés sont arrivés à quelque chose d’abouti au niveau de l’atelier viande. En 2017, 240 chevreaux ont été transformés. Une cinquantaine en viande découpée sous vide et le reste sous forme de terrine ou de tartinade, la nouveauté 2017.

Ils ont également investi 5 000 € dans la création d’un site Internet pour promouvoir leur activité d’accueil à la ferme. De plus, l’exploitation s’est inscrite dans différents réseaux : Destination Saône-et-Loire, Aventure mômes ou encore Bienvenue à la ferme, pour gagner en visibilité. Chose qui semble porter ses fruits puisque la ferme accueille de plus en plus de vacanciers.

Son rêve

À court terme, Cécile Jacob et ses associés souhaitent avoir une maîtrise de l’outil de travail grâce aux énergies renouvelables. Sur la ferme, la production de fromage s’étale de mars à décembre, durant cette période, la salle de traite est très gourmande en énergie. L’objectif serait alors d’installer des panneaux photovoltaïques pour être autonome.

Comme l’explique Cécile Jacob : « L’exploitation n’est pas autosuffisante en céréales donc devenir autosuffisant en énergie serait une chose positive ».